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Actualité

[Retour sur] Projet « Cuisine expérimentale de recettes archéologiques » : Dégustation au fil du temps de plats du Néolithique à la Renaissance

  • SAPS,
Date(s)

le 3 novembre 2025

Lieu(x)
Musée du Grand-Pressigny
 

Retour sur cette association entre expérimentations scientifiques et médiation historique. Afin de faire découvrir les connaissances historiques sur le patrimoine culinaire au fil des âges, des expérimentations culinaires ont été menées par des étudiants de Master sous la supervision de Marie-Pierre Roure-Horard du laboratoire « CItés, TERritoires, Environnement et Sociétés » CITERES. Accompagnés des médiateurs scientifiques du musée du Grand Pressigny, les étudiants se sont également prêtés à la médiation historique afin d’apporter des connaissances et de permettre aux publics de découvrir des pratiques ancestrales qui ont pu ravir les papilles de nos ancêtres. Au programme de ces journées ; dégustation grand public de plats à base d’aliments et de condiments utilisés du Néolithique à la Renaissance.

Dans le cadre de leurs stages d’archéologie, 8 étudiants de Master 2 en « Histoire, Civilisations, Patrimoine » et parcours « Métiers de l’archéologie et archéomatique » rattachés au Centre d’études supérieures de la Renaissance (CESR) de l’Université de Tours, ont eu l’occasion de passer derrière les fourneaux pour préparer des recettes archéologiques pour le grand public. A cette occasion, des dégustations en tout genre ont pu être faites ; porc cuit à l’étouffé dans sa feuille de chou, poulet mijoté au gingembre et au vin blanc, mais aussi dorade aux épices ou encore pommes cuites dans son écrin d’argile. Tout y était pour que le public ait l’eau à la bouche et vienne s’essayer aux pratiques culinaires de nos ancêtres, le tout au pied du donjon du XIIe siècle du musée du Grand Pressigny.

Fini les croyances de repas fades et sans saveur, ces rencontres ont permis de montrer aux publics présents la grande richesse organoleptique, autrement dit de goût, que possèdent les recettes de nos ancêtres à base d’épices en tout genre.

La question demeure, comment le sait-on ? Grâce notamment à l’étude biochimique des céramiques qui étaient utilisées. Ces signatures moléculaires peuvent nous renseigner sur la présence de certains aliments ou épices utilisés dans les préparations culinaires.

Ainsi, ces deux journées ont permis aux chercheurs comme aux étudiants de participer à la transmission du patrimoine alimentaire, et à travers lui toute l’histoire des relations entre les humains, les plantes et les animaux. Tout cela accompagné par Fabian Müllers, historien de l’alimentation et archéologue du goût, Frédéric Demouche directeur du musée de la Préhistoire du Grand Pressigny et son équipe de médiateurs, d’étudiants en Licence 3 en Archéologie, et de Jean-Philippe Corbellini de la Maison des Sciences de l’Homme qui a réalisé des vidéos retranscrivant ces moments riches et vivants.

Le projet « Cuisine expérimentale de recettes archéologiques » financé dans le cadre du label SAPS-TEEPEE, a permis à plus d’une centaine de personnes de discuter avec les étudiants et médiateurs, d’observer les préparations, de sentir les mélanges et de goûter les plats d’époque.

Ces journées mêlant convivialité, découverte et recherches ont permis à plus d’une centaine de personnes d’être sensibilisées Dans le cadre de leurs stages d’archéologie, 8 étudiants de Master 2 en « Histoire, Civilisations, Patrimoine » et parcours « Métiers de l’archéologie et archéomatique » rattachés au Centre d’études supérieures de la Renaissance (CESR) de l’Université de Tours, ont eu l’occasion de passer derrière les fourneaux pour préparer des recettes archéologiques pour le grand public. A cette occasion, des dégustations en tout genre ont pu être faites ; porc cuit à l’étouffé dans sa feuille de chou, poulet mijoté au gingembre et au vin blanc, mais aussi dorade aux épices ou encore pommes cuites dans son écrin d’argile. Tout y était pour que le public ait l’eau à la bouche et vienne s’essayer aux pratiques culinaires de nos ancêtres, le tout au pied du donjon du XIIe siècle du musée du Grand Pressigny.
Fini les croyances de repas fades et sans saveur, ces rencontres ont permis de montrer aux publics la grande richesse organoleptique, autrement dit de goût, que possèdent les recettes de nos ancêtres à base d’épices en tout genre.
La question demeure, comment le sait-on ? Grâce notamment à l’étude biochimique des céramiques qui étaient utilisées. Ces signatures moléculaires peuvent nous renseigner sur la présence de certains aliments ou épices utilisés dans les préparations culinaires.
Ainsi, ces deux journées ont permis aux chercheurs comme aux étudiants de participer à la transmission du patrimoine alimentaire, et à travers lui toute l’histoire des relations entre les humains, les plantes et les animaux. Tout cela accompagné par Fabian Müllers, historien de l’alimentation et archéologue du goût, Frédéric Demouche directeur du musée de la Préhistoire du Grand Pressigny et son équipe de médiateurs, d’étudiants en Licence 3 en Archéologie, et de Jean-Philippe Corbellini de la Maison des Sciences de l’Homme qui a réalisé des vidéos retranscrivant ces moments riches et vivants.
Le projet « Cuisine expérimentale de recettes archéologiques » financé dans le cadre du label SAPS-TEEPEE, a permis à plus d’une centaine de personnes de discuter avec les étudiants et médiateurs, d’observer les préparations, de sentir les mélanges et de goûter les plats d’époque.

Ces journées mêlant convivialité, découverte et recherches ont permis à plus d’une centaine de personnes d’être sensibilisées à ces pratiques culinaires. Ces actions ont été réalisées avec le soutien financier du label SAPS TEEPEE dans le cadre de la première vague de l'appel à projet WP5 Amplification et Valorisation.
 
Pour découvrir les autres projets sélectionnés =>  Lauréats de la 1ère vague de l'AAP WP5 Amplification et Valorisation
Et pour déposer un projet dans le cadre de la seconde vague c'est par iciPossibilité de déposer une candidature jusqu'au 30 novembre 2025.

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